L'auteur, le lecteur et leurs droits
12 stycznia 2010 o 23:55 w irom, kino domowe

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Le début du XXIe siècle a bouleversé le monde occidental. Les ventes des CDs et des DVDs diminuent, il devient de plus en plus difficile de gagner l'argent sur le marché de la culture. Par contre, la diffusion illégale des fichiers sur l'Internet est en plein développement. Ce qui semble être encore plus menaçant, ce que la plupart de la société ne voit rien de grave dans leur comportement. Bien qu'ils sachent que leurs action sont illégales, ils s'en fichent. Nous sommes devenus sélectifs par rapport à la loi. Notre moralité a des trous.

Comment interpréter ce phénomène? Il faut l'admettre au début – personne n'a des mauvaises intentions. Ce n'est pas une action organisée menée contre les organisations culturelles et les maisons d'édition. C'est plutôt un reflet des mœurs qui ont beaucoup changé après la révolution numérique des années 90.

Dans le monde où la technologie nous permette de transférer les matériaux audio-visuels sans intermédiaires matériels comme le celluloïd ou vinyle nous avons rapidement cessé d'acheter des disques avec des films et la musique. Face aux développement du papier électronique le médium suivant qui est en danger ce sont les livres imprimés. Libérés de leur forme matérielle, nous constatâmes que les textes de culture devraient être gratuits, en dépit des coûts de production. Selon cette philosophie la prix d'une voiture n'est que la somme des prix de ses composants.

Le lieu imaginaire où tombent les texte de culture qui ne sont plus objets des droits d'auteur a son nom – c'est le domaine publique. D'après la loi de la plupart des pays occidentaux un texte de culture devient partie du domaine publique 70 ans après la mort de son auteur. Jusqu'à ce moment-là l'auteur a le droit de tirer des profites de son œuvre. La diffusion illégale des fichiers sur l'Internet prive les auteurs de ce droit, indépendamment des différences dans les lois nationaux. Est-ce immorale? La plupart de la société n'y croit pas. Si le destinateur n'a rien perdu (les disques sont toujours dans les magasins) l'acte du vol n'a pas eu lieu. Pourtant l'auteur n'a pas reçu ce qu'il a du recevoir – notre paiement pour la lecture (un terme vaste) de son œuvre, en dépit de la forme que nous avons choisie pour s'approprier le texte de culture.

La télévision nous donne l'illusion de la possibilité que les filmes et la musique puissent être complètement gratuites. Mais en réalité après une diffusion télé les artistes sont payés des grandes sommes à cause des publicités qui sont devenues inséparables de l'idée même d'un chaine de télé. Évidement ce n'est pas le cas de réseaux d'échange des fichiers sur l'Internet.

Cui prodest? Les destinataires des textes de la culture – ils ont l'accès illimité à la plus grande médiathèque au monde, sais frais d'utilisation, sans demander permission. Qui perde? Les œuvres eux-mêmes, distribués sur le marché noir souvent en mauvais qualité. Les maisons d'édition perdent aussi en n'étant pas sûres de renversement des investissements. Les gens qui achètent des éditions originales perdent également, parce qu'ils doivent payer encore plus pour que les maisons d'édition puissent diminuer le risque. Enfin perdent les artistes qui rencontrent de plus en plus de difficultés à créer leur propre art, l'art qui peut être difficile à vendre à ces quelques clients qui achètent toujours des éditions originales.

Quelles sont les solutions possibles? Les derniers années ont démontré qu'il est quasiment impossible de lutter avec la diffusion des fichiers sur l'Internet à l'aide de la police. Bien qu'il soit très efficace d'arrêter un homme de 25 ans et lui imposer une amende de 5000 euro, les forces de la police sont insuffisantes pour arrêter environ 60% de la société (en supposant que les gens au dessous de 5 et au-delà de 60 ans ne téléchargent pas des fichiers illégaux).

Il est aussi impossible de mettre tout les œuvres d'art automatiquement dans le domaine publique et forcer les états de payer aux auteurs des salaires égaux.

En vérité personne ne sait ce qui nous viendra dans quelques années, quelles solutions seront capables de mettre en paix les relations entre les destinateurs et destinataires des textes de la culture. Lors du dernier siècle on a essayé de soumettre la culture à la loi et aux règles économiques. Apparemment elle s'est montrée incontrôlable. La commodité a battu le développement.

Wojciech Mosiejczuk @mosiejczuk
filmowiec i romanista zainteresowany wszelkimi formami narracji, od książek po media wizualne
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